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Photo du rédacteurPatricia Vanderlinden

Au secours, je suis perfectionniste !

Le perfectionnisme, ami ou ennemi ? Tout est une question d'équilibre.



En sortant de mes études supérieures, il y a quelques décennies, je me souviens de m'être préparée à mes premiers entretiens d'embauche. Une question qui revenait souvent était "Quel est votre pire défaut ?". La question piège par excellence ! Je répondais que j'étais perfectionniste, en me disant que c'était un "défaut" qui serait, avec un peu de chance, perçu comme une qualité par mon futur employeur. Et cela a fonctionné puisque j'ai rapidement trouvé un emploi.

 

Mais qu'en est-il réellement ? Est-ce que la quête de la perfection est un véritable atout ou une source permanente de stress et de pression ? La réponse est à nuancer, car il y a en effet des bons et des moins bons côtés au perfectionnisme.

 

Commençons par les bons côtés. Le perfectionnisme peut nous pousser à réaliser de grandes choses dont on retire une belle satisfaction. La quête de perfection nous permet de persévérer, de surmonter les obstacles. Cela peut ainsi être associé à un bon niveau de confiance en soi et à un sentiment de bien-être global. Si vous êtes dans ce cas de figure, tout va bien.

 

Le "mauvais" perfectionnisme se reconnaît aux signes suivants:

  • Vous n'êtes jamais vraiment satisfait de votre travail et vous avez du mal à célébrer vos succès car vous pensez déjà à la réalisation suivante.

  • Vous avez un soucis du détail inadapté, qui fait diminuer votre productivité.

  • Tant que les choses ne sont pas parfaites, c'est sans valeur et inutile. Cela vous incite à procrastiner.

  • Vous souffrez d'anticipation anxieuse face à vos projets.

  • Vous souffrez de troubles dépressifs.

  • Vous avez de grosses difficultés pour prendre du "temps libre", l'efficacité dans la gestion du temps est une préoccupation permanente.

  • Votre santé est affectée.

 

Vous cochez plusieurs cases ? Il est grand temps de relâcher la pression, votre perfectionnisme agit en votre défaveur. Et pourtant, la plupart d'entre nous continuent. Pourquoi ? Parce que cette stratégie fonctionne ! En mettant la barre haut, nous sommes performants et nous sommes reconnus pour cela. Jusqu'au jour où on s'écroule.

 

Et si ce jour pouvait être évité ? Car en réalité, le perfectionnisme n'est pas seulement épuisant ; il nous pousse à perdre de vue ce qui compte vraiment. En voulant tout contrôler, en redoutant l'erreur, nous passons à côté de notre bien-être, de notre épanouissement, et de la satisfaction de faire des progrès sans pression constante.

 

Aujourd'hui, je vous propose de réinventer notre relation avec la perfection. Quels petits ajustements peuvent vous permettre de continuer à exceller, sans pour autant vous épuiser ? Quels seraient les bénéfices de viser le "suffisamment bien" plutôt que le "sans faute" ? Gain de temps ? Moins de fatigue ? Plus de légèreté ? Quelles règles rigides pourraient être assouplies ? Et surtout quel besoin cherchez vous à combler à vouloir être parfait(e) ?

 

Besoin d'un coup de pouce ? J'ai dans ma boite à outils de quoi vous accompagner dans cette quête de "non perfection". Que ce soit par la réflexologie, l'EFT ou l'hypnose, prendre le chemin du "suffisamment bien" n'est pas un abandon de nos ambitions, mais une nouvelle manière des les aborder, plus sereine, plus authentique et plus équilibrée.






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